Regards d’un couple, l’un sur l’intimité, l’autre sur la réalité du monde.
Une même passion pour le quotidien : Fabio Rieti et Laurence Aillaud
- Regard sur la vie quotidienne empreint d’amour, d’humour, d’optimisme, d’espérance qui se traduit par une palette de couleurs chaudes et lumineuses pour Fabio Rieti. Artiste de renommée dans l’art mural, peintre de la vie, de la ville, qui nous fait voyager dans son monde où se mêlent famille, musique, littérature, scènes urbaines de ses trois patries (Italie, Etats Unis et France).
- Regard tendre et amusé d’une mère qui observe ses enfants et petits enfants et les «épingle» dans leurs postures favorites pour Laurence Aillaud. Artiste de renommée dans la sculpture monumentale donnant vie à un bestiaire géant : serpent, hippopotame, mouton, tortue, cerfs, ou à une poire, une pomme … avant de s’adonner à la sculpture d’intérieur.
Fabio RIETI né à Rome (1925 – 2020), ce voyageur aux trois patries – l’Italie, les Etats-Unis et la France – est un homme des villes. Il leur a consacré sa vie et son œuvre.
C’est aux Etats-Unis que sa carrière artistique va s’amorcer. En 1948 il migre en Italie et durant cette période s’intéresse à la céramique qui le conduit plus tard à l’art public.
Pendant de nombreuses années il a ainsi « navigué » entre les Etats-Unis et l’Italie mais c’est en 1956 qu’il décide de s’installer à Paris.
Fabio RIETI a exposé ses toiles dans de nombreuses villes : New York, Rome, Milan, Venise, Amsterdam, Chicago, Stuttgart, Paris.
La carrière de muraliste de Fabio RIETI a commencé par le biais de la coloration de grands ensembles urbains comme à Bobigny. C’était le début d’une collaboration de quinze ans avec Émile Aillaud. Il a travaillé sur tous les projets ultérieurs de cet architecte comme les ensembles de Chanteloup ou de Nanterre. Puis il est passé maître dans l’art de réaliser de grandes mosaïques comme à Courbevoie ou à Nanterre.
Le piéton des halles lui a permis de connaître une certaine notoriété qui l’a propulsé dans le monde de l’art mural urbain. Depuis, il a parsemé la France de ses réalisations : Paris, Dunkerque, Le Mans, Nice, Marseille, Juan les pins etc.
Regards d’un couple, l’un sur l’intimité, l’autre sur la réalité du monde.
Une même passion pour le quotidien : Fabio Rieti et Laurence Aillaud
- Regard sur la vie quotidienne empreint d’amour, d’humour, d’optimisme, d’espérance qui se traduit par une palette de couleurs chaudes et lumineuses pour Fabio Rieti. Artiste de renommée dans l’art mural, peintre de la vie, de la ville, qui nous fait voyager dans son monde où se mêlent famille, musique, littérature, scènes urbaines de ses trois patries (Italie, Etats Unis et France).
- Regard tendre et amusé d’une mère qui observe ses enfants et petits enfants et les «épingle» dans leurs postures favorites pour Laurence Aillaud. Artiste de renommée dans la sculpture monumentale donnant vie à un bestiaire géant : serpent, hippopotame, mouton, tortue, cerfs, ou à une poire, une pomme … avant de s’adonner à la sculpture d’intérieur.
Née à Paris (1928 – 2005), Fille de l’architecte Emile Aillaud (1902 – 1988), Sœur du peintre Gilles Aillaud (1928 – 2005), femme du peintre Fabio Rieti (1925 – 2020).
Laurence et Gilles dessinent depuis leur tendre enfance sous la direction et l’encouragement de leur père.
A partir de 1956 Emile Aillaud est l’architecte de plusieurs grands ensembles dans la région parisienne : l’Abreuvoir à Bobigny (93) : le Serpentin à Pantin (93), la Grande Borne à Grigny (91), la Noé à Chanteloup-les-Vignes (78), les Tours Aillaud à Nanterre, quartier Picasso (92)
Laurence y participe avec des sculptures monumentales, toutes accessibles et pouvant servir de supports à des jeux.
A partir de 1981, elle se dédie exclusivement à la sculpture de chambre.
Sa technique est très particulière : autour d’une ossature en fil de cuivre qui lui permet de la tordre dans la position voulue, elle modèle une résine acrylique en pâte.
L’absence de cuisson lui consent d’inclure toute sorte de matériaux divers : tissus, rubans et dentelles imbibés de résine, plumes, boutons perles, cailloux, pièces métalliques ou en bois, laine, filasse…
Résolument figurative, Laurence s’est limitée à deux sujets : les enfants, en général des petites filles, et les animaux allant de minuscules oiseaux ou poissons jusqu’à des animaux de dimensions relativement grandes.
Les pièces ainsi réalisées sont des exemplaires uniques, leur découpage étant trop fin et compliqué pour accepter le moulage et donc la reproduction.
Ce qui caractérise ses sculptures est la recherche du mouvement et de la vivacité.
Laurence Aillaud se démarque ainsi de la statuaire classique plutôt monolithique.