
Artiste français né en 1964, Olivier Dromel prend depuis ses débuts pour sujet le décor de notre vie comme caractéristique essentielle de notre conscience, notre « moi » intérieur qui décèle notre paraître. Exposé en 1990 à la Biennale de Barcelone, il met alors en scène des bouquets de fleurs fanées et des décors intérieurs de maisons, de façon à sensibiliser le regardeur jusqu’à une introspection totale face à notre environnement révélateur de notre existence. Les années suivantes, il s’installe en Suisse où il travaille sur un nouveau concept de photographie intitulée « libre ». En 2010, son travail se concentre essentiellement sur la peinture et l’aquarelle sur toile. A travers ces médiums, il revisite le thème du paysage et du naturalisme. En 2014, il intensifie ses recherches et dès lors, le décor de ses grandes aquarelles n’est plus le fruit de l’empreinte de l’homme mais devient l’origine de son existence. Dans la série « Birds », les oiseaux se mettent en scène comme des papiers peints, à la fois acteurs et spectateurs de la vie de l’homme.
Dans ses toiles en grand format, aux couleurs éclatantes, aux lignes tant quadrillées qu’aléatoire, les oiseaux semblent s’en échapper et plongent le spectateur dans un sentiment d’évasion et de contemplation.
En 2011 et 2012, ses œuvres sont présentées à Drouot où il atteint une côte qui lui confère un statut sur le marché d’art contemporain international. Les galeries exposent sa nouvelle série intitulée « Happy Birds » à Paris, Cannes, Monaco, Tokyo, Innsbruck, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg…. En 2015, ses tableaux issus de la série « Water colors » sont présentés lors d’une grande exposition à la Grande Motte, puis à la fondation Magrez et Mercedes