
« Un Ballet de Résine.
Quand on évoque la sculpture, on pense naturellement à la blancheur de la pierre ou à verdâtre du bronze. Ici, il n’est question que de lumière et de couleurs. La résine, colorée et translucide transfigure l’immobile et lui donne vie, comme le ferait un prisme. Le soleil, par exemple, rayonne d’un jaune orangé estival qui ravit les yeux et le coeur.
A la question « la sculpture est votre passion ? » posée par une personne lors de l’inauguration de l’exposition, Natalie Croiset eut une réponse qui pouvait sembler de prime abord hors sujet : ma première passion, c’est la danse’.
Et à bien y regarder, certaines sculptures exposées évoquaient effectivement à n’en pas douter la danse. La « valse » bien sûr, mais également « l’ave Maria païen » où une sylphide élancée, corps tendu sur demi-pointes regarde le ciel dans un mouvement de prière. Ou encore cette invitation au « voyage » oeuvre non figurative où de longues et ondoyantes textures semblent nous montrer un chemin, une route vers un ailleurs.
« Ce que les mots peinent parfois à dire sort souvent tout naturellement des mains du sculpteur. »
(Le Plessis-Info, février 1999)