
Dans la série « Philomates » de Mickaël Doucet, le spectateur lutte avec les codes visuels autour de la perversion d’une situation. Plutôt que de peindre la souffrance et sa représentation, Mickaël Doucet équilibre son œuvre, de manière itérative, autour de trois éléments, à savoir un chimpanzé, un ou plusieurs objets manufacturés et un modèle moléculaire d’ADN humain avec une apparente douceur qui renforce le propos autour de la notion de liberté, d’affranchissement ou de progrès. La dernière toile de la série « Philomates » laisse le spectateur pantois : ce chimpanzé détient des clefs, celles du progrès ou de la liberté ?