
Regards d’un couple, l’un sur l’intimité, l’autre sur la réalité du monde.
Une même passion pour le quotidien : Fabio Rieti et Laurence Aillaud
- Regard sur la vie quotidienne empreint d’amour, d’humour, d’optimisme, d’espérance qui se traduit par une palette de couleurs chaudes et lumineuses pour Fabio Rieti. Artiste de renommée dans l’art mural, peintre de la vie, de la ville, qui nous fait voyager dans son monde où se mêlent famille, musique, littérature, scènes urbaines de ses trois patries (Italie, Etats Unis et France).
- Regard tendre et amusé d’une mère qui observe ses enfants et petits enfants et les «épingle» dans leurs postures favorites pour Laurence Aillaud. Artiste de renommée dans la sculpture monumentale donnant vie à un bestiaire géant : serpent, hippopotame, mouton, tortue, cerfs, ou à une poire, une pomme … avant de s’adonner à la sculpture d’intérieur.
Née à Paris (1928 – 2005), Fille de l’architecte Emile Aillaud (1902 – 1988), Sœur du peintre Gilles Aillaud (1928 – 2005), femme du peintre Fabio Rieti (1925 – 2020).
Laurence et Gilles dessinent depuis leur tendre enfance sous la direction et l’encouragement de leur père.
A partir de 1956 Emile Aillaud est l’architecte de plusieurs grands ensembles dans la région parisienne : l’Abreuvoir à Bobigny (93) : le Serpentin à Pantin (93), la Grande Borne à Grigny (91), la Noé à Chanteloup-les-Vignes (78), les Tours Aillaud à Nanterre, quartier Picasso (92)
Laurence y participe avec des sculptures monumentales, toutes accessibles et pouvant servir de supports à des jeux.
A partir de 1981, elle se dédie exclusivement à la sculpture de chambre.
Sa technique est très particulière : autour d’une ossature en fil de cuivre qui lui permet de la tordre dans la position voulue, elle modèle une résine acrylique en pâte.
L’absence de cuisson lui consent d’inclure toute sorte de matériaux divers : tissus, rubans et dentelles imbibés de résine, plumes, boutons perles, cailloux, pièces métalliques ou en bois, laine, filasse…
Résolument figurative, Laurence s’est limitée à deux sujets : les enfants, en général des petites filles, et les animaux allant de minuscules oiseaux ou poissons jusqu’à des animaux de dimensions relativement grandes.
Les pièces ainsi réalisées sont des exemplaires uniques, leur découpage étant trop fin et compliqué pour accepter le moulage et donc la reproduction.
Ce qui caractérise ses sculptures est la recherche du mouvement et de la vivacité.
Laurence Aillaud se démarque ainsi de la statuaire classique plutôt monolithique.