
« LABODE – Toile de vie »
LABODE naît en 1947 en Vendée à la Roche sur Yon. Après des études de sciences économiques – oenologie et d’ampelographie, il sort diplomé de l’Ecole des Beaux Arts Nantes – Saldus Ecole d’art de la Lettonie – Stuttgart – Karlsruhe. Il parcourt le monde pendant 6 ans à la recherche de lui-même. LABODE est un expressionniste puissant alliant le coup de pinceau d’un constant Permeke et les fantasmes exacerbés d’un Egon Schiele ainsi qu’une vrai passion pour Van Velde. Les supports et les techniques avec lesquels ce peintre s’exprime sont variés : acrylique, huile, gouache, encre et collage sur bois, papier ou toile. La peinture de LABODE est une peinture de l’instant mûrement désirée et voulue. Le regard est aussi acéré que la volonté et c’est dans cette union qu’il crée ses peintures violentes et vibrantes, sans faux semblants… LABODE ou l’art assumé de la vision sans ambiguité d’une sexualité provocante…La peinture, c’est l’homme devant son désarroi ! LABODE, un artiste singulier dont l’itinéraire mouvementé échappe aux références habituelles d’époque et de lieu.
Article écrit par Madame Véronique Dupuy, Journaliste : « Bourlinguer lors de voyages, de vins, de vitraux…
Les Africains ont coutume de dire des Occidentaux: « Ils ne voient rien, ils ne veulent que reconnaître ! » Ainsi, la peinture de LABODE ne conquerra pas ceux qui ne veulent que reconnaître. Ce grand voyageur, oenologue, inspiré par l’art du vitrail nous invite à habiter poétiquement ses toiles. Chacune d’entre elles évoque une histoire singulière. Toutes déploient des influences subtiles, des jaillissements coloriels à vif, traduisent en « agencements » l’image d’une pensée multiple à l’oeuvre. On y décèle des scènes de vie comme au travers d’un verre qui contiendrait un « vin trembleur comme une flamme ». Saisissements, fulgurances, luxuriances tracent les voies d’un monde intérieur affirmé.
La peinture de LABODE est une action en prolongement direct avec sa vie. Il fait chanter en puissance les couleurs, entrelace, enchevêtre des tensions graphiques.
Certes, la peinture de LABODE, « on y reconnaît rien » et ce n’est pas là, la moindre de ses qualités. A ceux qui goûtent les voyages intérieurs, il suffit de se laisser envoûter, embarquer à la manière de Blaise Cendrars dans « son » Transsibérien… »