
🎙️ Retrouvez le Portrait d’artiste de Komili en Podcast, cliquez ici.
Sinon bonne lecture ! Bienvenue dans ce nouvel épisode « Portrait d’artiste » de la Galerie Charron qui décrypte le travail d’artistes contemporains jeunes talents ou déjà établis. Aujourd’hui, nous partageons avec vous, en quelques mots, l’histoire de « KOMILI, une artiste au parcours prédestiné » qui expose ses peintures dans notre galerie jusqu’au 28.02.2022.
KOMILI est d’origine grecque, elle est née en 1983 à Thessalonique, une ville portuaire sur la mer Egée. Dès sa plus tendre enfance, ses parents décèlent chez KOMILI, ce qu’on appelle communément une âme d’artiste.
Cependant, rien ne la destinait à devenir peintre puisqu’au départ, c’est plutôt la photographie qui la faisait vibrer.
De nature très contemplative, KOMILI parcourait sa grande ville de Thessalonique munie d’un vieil appareil photo argentique. En prenant ses clichés, elle libérait ainsi son âme d’artiste en partageant son ressenti sur sa ville.
Toutefois, la photographie n’arrivait pas à combler entièrement son besoin d’expression. C’est la peinture, le travail pictural, qu’elle se mit à admirer de plus en plus en visitant les ateliers des étudiants des Beaux-Arts de sa ville.
Avec la peinture, elle imaginait pouvoir transgresser la simple transcription d’un lieu pour aller plus loin, sans vraiment savoir, ce que ce «plus loin» serait.
Puis cette révélation s’est concrétisée avec son inscription à l’école des Beaux-Arts, et suite à cet enseignement, par la décision encore plus concrète, de peindre quotidiennement et d’en faire son métier.
Mais que se cache-t-il derrière les peintures de Komili ?
Tout d’abord, ce qui attire notre oeil avisé 👀 , c’est sa passion de dépeindre le paysage du quotidien, celui de l’environnement proche ou plus lointain. L’artiste s’approprie avec aisance ces paysages hauts en couleurs.
Elle se plaît d’ailleurs à dire : «Nul besoin d’aller plus loin pour trouver des stimulations picturales. Les lieux ont une âme, la lumière suffit pour dévoiler la beauté des surfaces, des matières, pour surligner le mystère propre à chaque espace représenté».Je vous invite à découvrir les tableaux de Komili en cliquant ici
C’est un fait, et cependant les inspirations artistiques de KOMILI émanent de bien plus loin. Un capital culturel empreint de lectures, d’illustrations et de cinéma, et qui vont constituer son grenier à références.
Parmi ces préférences, c’est l’auteur britannique James Graham Ballard (1930-2009) avec son roman-laboratoire « La foire aux atrocités », qu’elle découvre à 18 ans, qui a cristallisé son appétence pour la représentation du paysage actuel.
KOMILI : « Ballard n’a cessé de m’accompagner »
KOMILI en parle ainsi : « L’œuvre de J. G. Ballard, très inspirée de l’écriture des Beatniks et de la mouvance surréaliste est empreinte d’une grande liberté. Son écriture est contemplative mais ne manque pas de nervosité, et les paysages qu’il explore sont contemporains, des sortes de paysages psychologiques, qui seraient des projections de la mentalité de ses personnages. Des écrivains comme Ballard ou bien Jérome David Salinger ou Philippe Soupault, répondent à mon besoin d’errance dans des espaces libres, issus de l’intervention humaine ».
Finalement, pour KOMILI, le plus grand mystère à ses yeux étant l’humain, elle transcrit les lieux qu’il arpente, les lieux qu’il habite, les paysages qu’il façonne en quelque chose d’universel.
Il n’y a pas de hasard. « Peindre signifie penser avec son pinceau » disait Paul Cézanne!
Pour résumer, si nous devions choisir un message à passer à travers les peintures de KOMILI, ce serait que, de la même manière que KOMILI exprime une tendre bienveillance envers ses sujets, elle encourage ses spectateurs à faire de même envers le monde qui les entoure.
Nous espérons que vous avez apprécié cette découverte artistique.
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A très bientôt pour d’autres portraits d’artistes…