
Pour sa 7ème participation à la foire allemande d’art moderne et contemporain « Art karlsruhe » la galerie Charron a choisi de faire dialoguer ses artistes contemporains autour d’un dénominateur commun : le thème complexe de l’identité.
L’identité, processus dynamique, qui se forge dès l’enfance et consiste à la fois en l’identité que l’individu se crée et en l’identité que les autres lui attribuent.
Une exposition proposée au spectateur dans un aller-retour de correspondances et de différences, abordée dans un champ de recherches d’art plastique, produite et interprétée par la trajectoire personnelle de chaque artiste de la galerie Charron :
– « Miroir, oh miroir… » de Bruno Bossut, sculptures résolument déformées pour briser le miroir des apparences et jouer de son identité.
– Les installations filiformes d’Alexandre Bour aux jeux d’ombre et de lumière en termes d’impact de notre identité visuelle.
– La signification des objets dépeints dans les tableaux de Mickael Doucet, reflets de l’identité sociale, de nos attirances, de notre milieu, de notre culture.
– Les « Allégories » de Lussou, socle d’une appartenance à une mémoire communautaire avec ses personnages historiques à taille humaine.
– Le champ de l’apparence et son processus dynamique présents dans les œuvres de Helder Batista.
– Les relations avec son environnement en partie dévoilées et mystiques dépeintes par Komili.
– L’expression de soi, de couches de mémoires par l’écriture et la poésie, un questionnement autour de signes mystérieux, de traits et de mots à travers les démarches de Cy Twombly et de Làszlò Lakner.
Une quête d’identité en tant que valeurs conscientes ou non qui permettent de se construire, se-déconstruire ou se différencier des autres.