Rêveries d’automne – Solo show –
Parfois, une exposition naît d’une collaboration amicale et généreuse.
Jusqu’au 31 octobre, retrouvez l’exposition hors les murs de notre artiste Céline Achour dans les locaux de myCowork Paris-Montorgueil au 54 rue Greneta dans le 2ème arrondissement parisien.
Pour fêter cette exposition insolite, vous êtes conviés à rencontrer l’artiste, autour d’un thé ou d’un café, le mercredi 14 octobre, de 17 heures à 18 heures 30.
Si vous êtes pris mercredi, sachez que l’exposition est en accès libre, du lundi au vendredi de 9h à 19h, ou sur rendez-vous le soir et le week-end. Alors n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez venir ! Et pour en savoir plus sur Céline Achour, cliquez sur le bouton « découvrir ».
DECOUVRIRExposition Hors les murs de Beatriz Guzman Catena : « Urbanité » du 8 septembre au 24 octobre 2020 à l’Espace d’art Chaillioux, 7 rue Louise Bourgeois, 94260 Fresnes.
Vernissage le samedi 19 septembre à 15h.
Le Trésor de la langue française, référence absolue pour notre langue, donne deux définitions pour le mot Urbanité :
- A. Manière civile des anciens Romains […] ; par extension, politesse fine et délicate, manières dans lesquelles entrent beaucoup d’affabilité naturelle et d’usage du monde.
- B. Caractère de ce qui fait une ville […].
C’est, bien évidemment, dans le second de ces sens que notre exposition s’inscrit. Cependant, nous avons sélectionné six artistes qui tentent de caractériser la ville en usant de cette affabilité qui relève de la définition A. ci-dessus.
Dans la série de toiles présentées dans cette exposition le monde domestique, réel ou fantasmé, et la présence urbaine s’interpénètrent dans une approche kaléidoscopique et joyeuse qui rend difficile l’identification de ce qui relève de la sphère privée et de ce qui appartient au monde de la ville. L’intérieur et l’extérieur fusionnent, comme si les individus figurés s’appropriaient leur vision de la cité pour l’intégrer à leur histoire personnelle, des micro-narrations, parfois hallucinées, qui invitent à un voyage, tout aussi géographique que mental, et finissent par contaminer la totalité de la surface picturale. Tout ceci, sans la moindre agressivité mais pour « un long trajet où les choses léguées, ces importants contenants culturels, vont lier les souvenirs passés au présent pour calquer les uns sur l’autre. De cette manière les résonances lointaines seront déposées sur des nouveaux territoires, tels des pigments balayés, venant s’insinuer dans notre présent… » Beatriz Guzman Catena fait s’interpénétrer le milieu urbain et les intérieurs domestiques, brouillant ainsi les notions d’intérieur et d’extérieur, de domaine privé et d’espace public.
DECOUVRIRL’Amour l’emporte toujours
Les peintures d’Emilie Teillaud sont poétiques, délicates et colorées, des odes aux sentiments et aux émotions. L’artiste met en mouvement l’amour charnel ou maternel, la tendresse, l’humilité, la fragilité, la dévotion à travers ses personnages aux corps généreux et libérés, enlacés dans des pauses spontanées et dans des halos oniriques. La sensualité de ses réalisations, empreintes de douceur et d’énergie, est une invitation à prendre le temps de vivre, de ressentir et d’aimer.
DECOUVRIRL’homme et la nature
Dans les toiles de Golnaz Afraz, ses jeux de couleurs, ses superpositions de formes, de plans, ses compositions instantanées donnent une vision multiple à ses oeuvres. Comme si l’artiste peignait la réalité sous plusieurs couches et angles parallèles. Elle crée ses scènes sur papier et sur toile, comme une cinéaste préparant la réalisation d’un film.
DECOUVRIRAlchimie – Les coups de pinceau de Jazzu semblent être guidés non seulement par son instinct, mais aussi par des messages, des observations et réflexions pertinentes sur notre époque. Abstrait dans la forme et composite dans les couleurs, le travail de l’artiste met en image les complexités de notre société.
DECOUVRIREselchen – Les Ânes
« « Les Ânes sont pour moi une nécessité. Mes sculptures semi-figuratives sont un moyen de leur rendre hommage et de leur rendre le statut qu’ils méritent. Ils viennent en contrepoint avec mon travail abstrait des Tensions Primaires, (Ge)Dichte ( Poésie et densité en allemand ) en pierre, et de mes Julesstein en bronze. Je montre idéalement les pierres et les Ânes ensemble, car les ânes en sont leurs protecteurs, la vigie vis-à-vis du public prêt à toucher. Les Ânes sont les défenseurs et restent attentifs à cette abstraction qui est nouvelle et encore peu connue. Ils apportent un équilibre, quelque chose à quoi on peut se repérer, à cette présence légère, discrète mais sûre. » Jules Andrieu
DECOUVRIRHeliotrope : « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » aurait gravé Platon au fronton de son Académie athénienne pour instaurer le primat de l’abstraction idéale (géométrique) sur la pensée vulgaire, chaotique, mortelle. Or, en regardant à travers les vastes baies vitrées peintes par Mickaël Doucet, on ne voit plus forcément le monde de la même manière.
Les intérieurs peints par Mickaël Doucet sont, par une étrange mise en abîme, eux-mêmes des sortes de « lieux d’art et de contemplation » … C’est une peinture complète parce qu’en plus d’être métaphysique, elle est aussi fondamentalement décorative.
Les vanités de Mickaël Doucet, d’inspiration orientales, cherchent à se fondre non pas dans la transcendance divine (« vanitas vanitatum omnia vanitas » disait l’Ecclésiaste), mais dans l’immanence, autrement dit, dans le paysage. Parce que l’architecture picturale de Mickaël Doucet est aussi, surtout peut-être, une peinture très paysagère.
Les humains ne sont pas absents des peintures de Mickaël Doucet, loin s’en faut. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’un paysage est un objet artistique extrêmement complexe et subjectif. Les villégiatures de Mickaël Doucet, paisibles et ouvertes, nous rappellent que le paysage n’est pas un décor.
Devant les tableaux de Mickaël Doucet, le spectateur ne regarde pas un panorama à travers de grandes baies vitrées ; tel un shao huo, il est désintégré. Sublimé. Son effluve hante librement les lieux et contemple une dernière fois le monde des hommes avant de se fondre, en paix, dans le paysage… «
Vincent Choffrut
DECOUVRIRHommage à Pina Bausch
Tout dans la pratique de Corinne Malfreyt est une histoire d’énergie et de symbiose. Sa peinture à l’huile compose et marie les éléments dans un mouvement toujours circulaire de la matière, symbole pour l’artiste du temps et du cycle de la vie.
La série de tableaux « Le Sacre après Pina », hommage à la danse et à la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch, évoque à travers le mouvement des corps l’éternel retour des choses, de la disparition à la renaissance, de l’aboutissement au recommencement.
Forte de ce panel de sensations, l’artiste s’exerce ensuite sur la toile à retranscrire ces arrêts dans le temps en créant des effets de matière – coulures ou épaisseurs de peinture sur le fond, ajouts de grain de sable, traits de crayons marqués – qui viennent tout en finesse suggérer des silhouettes aux dominantes gris-bleu à l’image du renouveau du ciel de printemps.
DECOUVRIRL’enfance revisitée
« La peinture de Céline Achour se prête à toutes les imaginations et invite à un voyage au pays du rêve. (…) Elle parvient à dépasser le traditionnel cloisonnement des genres et nous transmet un message d’ordre spirituel : solitude d’un être absorbé par son activité, le rendu pictural étant l’expression de sa quête ou de son silence intérieur. Les visages ne sont pas lisses, ils marquent aussi les doutes, les incertitudes les angoisses, ils sont l’expression de toute la gamme de la psyché humaine. (…) Les effets de lumière et les rehauts de couleurs ponctuent ces tonalités, comme si elles étaient nimbées d’une étrange aura. Si l’on se contente d’un simple regard distrait, on n’y décèlera pas toute la quintessence, la toile pourrait paraitre lisse, voire distanciée ou hiératique ; il n’en est rien, ces visages ont une âme, une vie quasi charnelle, une grande densité psychologique. »
– Alain Bensoussan, janvier 2016
DECOUVRIREn parallèle du Centre Pompidou, voici quelques oeuvres du couple mythique Christo et Jeanne-Claude sous un nouveau format vidéo magazine.
Nouvelles technologies obligent, il semble que d’après des études comportementales, les individus ne prennent plus le temps de lire mais préfèrent plutôt regarder des vidéos ou bien écouter des Podcasts, ce qui m’amène à vous faire découvrir aujourd’hui ma nouvelle formule de newsletter mensuelle remixée au goût du jour.
Nous voici déjà en mars et en raison du Coronavirus, plusieurs évènement sportifs, culturels et festifs ont été reportés ou annulés. Comme vous pouvez le constater, de mon côté, j’ai décidé malgré tout de garder ma positive attitude et de vous parler d’un beau projet qui va se réaliser enfin ! Après une soixantaine d’années d’attente, Christo revient à Paris pour enfin donner vie à son rêve et celui de sa partenaire Jeanne-Claude : recouvrir d’une toile géante l’un de nos monuments emblématiques : l’Arc de Triomphe. Alors save the date comme on dit car cela se passera cet automne du 19 septembre au 4 octobre et ne sera visible qu’une petite quinzaine de jours.
Vous faisiez d’ailleurs peut-être partie des 3 millions de personnes qui se sont déplacées du monde entier à Paris en septembre 1985 pour admirer le Pont-Neuf, plus vieux pont de la Capitale parisienne empaqueté par Christo et Jeanne Claude dans un polyester jaune-ocre éblouissant. Cette installation avait nécessité alors 40 000 mètres carrés de toile et 12 tonnes de câbles d’acier. Cette fois ci, l’œuvre éphémère de l’Arc de Triomphe empaqueté nécessitera 25 000 mètres carrés de toile mais beaucoup plus lourde, recyclable en polypropylène de couleur argent bleuté et 7 000 mètres de corde rouge et aussi l’assistance d’une quarantaine d’alpinistes, et oui pour empaqueter le tout !
Pour fêter cet évènement majeur, une rétrospective sur le couple légendaire d’artistes contemporains Christo et Jeanne Claude débutera le 18 mars prochain au Centre Pompidou et retracera leur période parisienne artistique avec l’histoire du projet du « Pont-Neuf empaqueté » bien-sûr.
Je vous laisse maintenant découvrir les travaux de Christo que nous avons à la Galerie Charron. Tous sont signés par l’artiste et encadrés. Ils se rapportent aux Projets du « Pont-Neuf empaqueté », au « Reichstag empaqueté » ainsi qu’à la série Store Front, travaux emblématiques de Christo et certains originaux se trouvent dans la collection du musée de Berlin ou de la Collection du Musée Würth.
N’hésitez pas à revenir vers moi pour plus de détails soit par mail, soit par téléphone et à vous inscrire sur le site web de la galerie charron pour recevoir la prochaine newsletter.
J’espère que ce nouveau format newsletter vous a plu et vous dis à bientôt !
NB: Cet article a été publié le 5 mars 2020 avant la disparition de Christo le 31 mai 2020 à New York.
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