La galerie Charron est heureuse de compter parmi ses artistes l’artiste peintre Domitille Ortes !
DÉCOUVRIR« Le monde a-t-il jamais été changé autrement que par la parole et son support magique : le mot ? » Thomas Mann
« Il est des hommes et femmes qui, par leur discours, ont changé le monde : Martin Luther King, Charles de Gaulle, Hitler, Nelson Mandela, J.F. Kennedy, Churchill, … Il est des moments dans l’Histoire des Hommes où un discours marque une époque, en devient l’emblème, moteur de rêves et d’espoir, parle au cœur et à l’esprit, dessine un avenir meilleur. Il en est d’autres aussi qui ne s’adressent qu’aux âmes mortes, terribles, où dominent des vérités simplificatrices autorisant à tuer.
Mantras, un corpus de sculptures incarnant les paroles emblématiques de l’histoire moderne, interroge le pouvoir de ces paroles et questionne la qualité performative du discours politique.
Si les mots sont dénués de pouvoir, à quoi bon interdire, brûler des livres, formater le langage et contraindre la pensée. Si les mots n’étaient pas des armes, nul besoin de faire taire ceux dont la parole inquiète, exaspère de rage et de haine, les ennemis de la liberté, de la vérité, les oppresseurs, les hommes de l’ombre.
Originellement un Mantra, mot sanskrit signifiant « instrument de pensée », est une « formule sacrée du brahmanisme qui possède, associée à certains rites, une vertu magique ». Les Mantras ici présentés – sculptures aériennes construites selon des spectres sonores – sont des extraits emblématiques des discours des hommes et femmes qui ont forgé l’histoire moderne par la force des mots. »
En voici quelques extraits :
« Avec l’aide du Sénat de Berlin et de la Fondation culturelle des États fédéraux, le Musée de la ville de Berlin a acquis les archives du photographe Manfred Hamm. Quel atout pour Berlin ! » titrait Ingeborg Ruthe dans le journal « Berliner Zeitung » le 10.11.2020. Cette nouvelle a suscité bon nombre d’articles dans toute la presse écrite et radio allemande cette semaine. Mais pourquoi un tel engouement ? Cette reconnaissance ne date pas d’hier ; le journal allemand Der Spiegel voyait déjà en Manfred Hamm, je cite le «Pionnier et maître de la photographie d’architecture».
Côté français, lors de nos deux expositions en galerie en 2017, des photographies de Manfred Hamm sur les Bibiothèques, Salles de Concert et Bourses notoires et en deuxième partie sur le Mur de Berlin, la presse ne fut pas modeste avec notamment cet article publié dans le magazine spécialisé « l’oeil de la photographie » (voir article).
Mais qui est Manfred Hamm? Il est né en 1944 près de Zwickau en Allemagne. En 1955, il fuit avec sa mère côté ouest et c’est ainsi qu’il a commencé a arpenter les rues de Berlin-ouest, sa ville d’adoption ou « le théâtre du mur absurde », comme il l’appelait. C’est grâce à ses prises de vues de bâtiments industriels aux allures de clichés d’une archéologie contemporaine dans laquelle l’humanité aurait disparu surnommées « les sites antiques de demain » que Manfred Hamm est devenu célèbre.
La ville de Berlin se dote ainsi d’une collection unique et inestimable d’images sur l’histoire et l’architecture de la ville photographiées entre 1972 et 2010. Près de 40 ans de travail photographique documentaire et artistique avec son amie de toujours, sa lourde caméra grand format « Plaubel PS 7/433 ». Peu importe pour Manfred Hamm de se déplacer avec un lourd matériel et de rester des heures durant devant son objectif à essayer de capter l’instant T, Manfred Hamm n’aime pas travailler avec un appareil photo numérique car pour lui la magie ne s’opère pas alors que sa fidèle Plaubel lui confère un esthétisme, une extrême netteté, un éclairage et cadrage soigné avec une précision époustouflante..tel un focus sur les entrailles des constructions permettant ainsi de voir une vision renouvelée de l’architecture, mettant en valeur la structure interne des lieux, avec une perception esthétisante et autosuffisante de l’architecture.
Manfred Hamm a su capter des instants d’histoire en ajoutant sa déclaration d’amour à la capitale berlinoise et sa contribution à ce bouleversement historique en enrichissant la collection du Musée de la ville de Berlin.
La galerie Charron est heureuse de vous faire découvrir les oeuvres intitulées « Allégories » de la sculptrice Irène Lussou. Lussou a d’abord travaillé pour le cinéma, le théâtre, la mode, les opéras de Paris. En parallèle à cette activité, elle a assisté le sculpteur Marc Boulay et travaillé ainsi sur des projets de sculpture animalière, notamment pour le Museum d’Histoire naturelle de Paris.
Depuis 1996, Lussou se consacre uniquement à sa création. Après avoir commencé par la taille de pierre, elle s’est spécialisée dans la conception de grandes pièces en grès. Puis elle a exploré le bronze et le métal. Actuellement, ses oeuvres sont principalement réalisées en bronze et en acier.
Ce sont de grands personnages féminins aux silhouettes épurées. Un front altier et pur, de hautes pommettes, une bouche sensuelle et des yeux fendus sur une étrange profondeur, dans un mélange de détachement et de sérénité… Elles occupent l’espace avec grâce et détermination.
Une autre source d’inspiration pour Lussou est la spirale qui au-delà de son esthétique et son élégance a cette particularité d’être fondée sur le nombre d’or. C’est une clé universelle pour engendrer une écriture sculpturale pleine d’harmonie où la couleur vient souligner la ligne. Les vides dessinent l’espace et portent le regard sur l’ensemble de l’œuvre.
DÉCOUVRIRLa galerie Charron est heureuse d’accueillir les oeuvres « Hybrides » de la sculptrice Bérengère d’Orsay. Des créatures à la fois minérales, végétales, animales et humaines qui nous renvoient aux liens profonds mais souvent oubliés qui nous unissent aux différents règnes cohabitant sur notre planète et à la beauté et à la fragilité de notre condition.
DÉCOUVRIRLa galerie Charron s’efforce toujours de mettre ses artistes au plus près de ses collectionneurs et c’est la raison pour laquelle je vous propose de découvrir mes interviews d’artistes sous forme de vidéos. Une façon de mieux appréhender, de mieux comprendre l’essence même de leurs démarches artistiques, leurs vécus, leurs messages véhiculés au travers de leurs oeuvres et peut-être aussi une « façon à moi » de vous expliquer les raisons qui font que je défends avec conviction ces artistes que j’ai sélectionnés pour faire partie intégrante de ma galerie.
Cette semaine, j’ai été à la rencontre de Beatriz Guzman Catena, une artiste peintre d’origine argentine qui me touche de part ses nombreuses fenêtres ouvertes sur la vie de famille, la vie d’un couple, la vie d’une femme… Thèmes qui méritent de s’y arrêter, questionnements qui invitent bien-entendu tout un chacun ! Retrouvez l’interview-vidéo de Beatriz Guzman Catena remplie de douceur, de sincérité….
DécouvrirRêveries d’automne – Solo show –
Parfois, une exposition naît d’une collaboration amicale et généreuse.
Jusqu’au 31 octobre, retrouvez l’exposition hors les murs de notre artiste Céline Achour dans les locaux de myCowork Paris-Montorgueil au 54 rue Greneta dans le 2ème arrondissement parisien.
Pour fêter cette exposition insolite, vous êtes conviés à rencontrer l’artiste, autour d’un thé ou d’un café, le mercredi 14 octobre, de 17 heures à 18 heures 30.
Si vous êtes pris mercredi, sachez que l’exposition est en accès libre, du lundi au vendredi de 9h à 19h, ou sur rendez-vous le soir et le week-end. Alors n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez venir ! Et pour en savoir plus sur Céline Achour, cliquez sur le bouton « découvrir ».
DECOUVRIRLa Galerie Charron est heureuse d’accueillir parmi ses artistes la photographe Manon Weiser !
Découvrir l’artisteExposition Hors les murs de Beatriz Guzman Catena : « Urbanité » du 8 septembre au 24 octobre 2020 à l’Espace d’art Chaillioux, 7 rue Louise Bourgeois, 94260 Fresnes.
Vernissage le samedi 19 septembre à 15h.
Le Trésor de la langue française, référence absolue pour notre langue, donne deux définitions pour le mot Urbanité :
- A. Manière civile des anciens Romains […] ; par extension, politesse fine et délicate, manières dans lesquelles entrent beaucoup d’affabilité naturelle et d’usage du monde.
- B. Caractère de ce qui fait une ville […].
C’est, bien évidemment, dans le second de ces sens que notre exposition s’inscrit. Cependant, nous avons sélectionné six artistes qui tentent de caractériser la ville en usant de cette affabilité qui relève de la définition A. ci-dessus.
Dans la série de toiles présentées dans cette exposition le monde domestique, réel ou fantasmé, et la présence urbaine s’interpénètrent dans une approche kaléidoscopique et joyeuse qui rend difficile l’identification de ce qui relève de la sphère privée et de ce qui appartient au monde de la ville. L’intérieur et l’extérieur fusionnent, comme si les individus figurés s’appropriaient leur vision de la cité pour l’intégrer à leur histoire personnelle, des micro-narrations, parfois hallucinées, qui invitent à un voyage, tout aussi géographique que mental, et finissent par contaminer la totalité de la surface picturale. Tout ceci, sans la moindre agressivité mais pour « un long trajet où les choses léguées, ces importants contenants culturels, vont lier les souvenirs passés au présent pour calquer les uns sur l’autre. De cette manière les résonances lointaines seront déposées sur des nouveaux territoires, tels des pigments balayés, venant s’insinuer dans notre présent… » Beatriz Guzman Catena fait s’interpénétrer le milieu urbain et les intérieurs domestiques, brouillant ainsi les notions d’intérieur et d’extérieur, de domaine privé et d’espace public.
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